yassan
Imherri
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 | Sujet: ELECTIONS 2011  Dim 02 Oct 2011, 15:23 | |
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Pour nous tous, qui n’avons jamais participé aux précédentes élections, comparons devons une épreuve de conscience politique qui ne laissera aucun indifférent devant son choix.
Fallait-il garder sa virginité politique en continuant le boycotte d’un système qui n’a progressé d’une marche malgré tous ce qui s’est passé et tous ce qui a été promis ; ou au contraire, devrons nous se débarrasser d’un scepticisme devenu pathogène et non innocenté au temps des révolutions et des réformes ?
Personnellement, le choix ne m’est pas aussi facile que l’on aurait croire. La participation aux prochain rendez-vous électoral dans des conditions presque inchangées ne pourrait m’expliquer que la victoire du pouvoir qui optait pour le désespoir et l’essoufflement de toute aspiration démocratique et par la suite, un taux de participation fort ne pourrait que le conforter et éloigner d’avantage la démocratie, la réelle, de notre chemin.
Le boycotte est également pire que cela, bouder les urnes et refuser de participer aux élections ne pourra qu’être bénéfique aux ennemis de la démocratie et propulser les islamistes et autres intégristes au devant de la scène politique. Un scénario fatale pour notre pays, car ce jour la; nous seront membre avec mérite des pays phagocytés par l’obscurantisme et emballés par la médiocrité des batailles du Halal et du Haram; ou au meilleur des cas, gouvernés par la même horde qui a avachie la figure de notre pays depuis l’indépendance.
Pour ma part, et à partir d’aujourd’hui, j’appellerais non à la participation ni au boycotte des prochaines élections, mais je ferais compagne contre tous ces partis politiques qui n’avaient froid aux yeux de contrer nos aspirations vers une vrai démocratique et une réconciliation de notre pays avec son identité Amazigh.
Je n’oserais à aucun cas à condamner ces créatures politiques de circonstances qui ont déclarées, lors des derniers mois leurs allégeance au passé et ont choisit de contrarier nos aspirations et combler cet énorme faussé de non confiance qui sanctionne la relation du peuple à ses gouverneurs.
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