Souvent on a l’idée que tous ce qui est ancien , traditionnel ou qui nous vient du fond de l'histoire est un héritage précieux à conserver , le garder et le perpétuer aux nouvelles générations. Cette idée me parait fausse et nombreux de traditions que nous traînons encore avec nous, nous tire vers l’arrière et nous cantonne dans des pensées archaïques.
L’école au temps de l’occupation par exemple était un péché à ne pas commettre absolument. La doctrine de la bourgeoisie citadine à l'époque qui n'avait pas intérêt à voir les Amazighs bénéficier des atouts de la modernité, faisait croire aux simples nomades par le biais des chorfas que le simple regard aux yeux d'un français signifiait devenir mécréant. Il s’est révélé ultérieurement que combien notre société Amazigh a souffert d’un manque de cadres instruis et formés à l'aube de l'indépendance et par conséquence, les seuls qui pouvaient conduire le pays n'étaient que ceux qui avaient affronté l’école moderne.
L’éducation de la femme, est aussi un autre point de faiblesse qui continue malheureusement à éliminer bon nombre de filles du cursus scolaire et par la suite les pousse à vivre dans la précarité des temps anciens et les entrave par différents prétextes à vivre leurs temps.
Les coutumes et us, oh quel calamité lorsque elles ne poussent pas les jeunes à s'épanouir ! Notre patrimoine culturel, et il faut avoir le courage de le dire, garde au fond de chacun de nous une certaine récidivité qui nous pousse devant chaque épreuve à récapituler et déclarer forfait !
On n'encourageait pas nos enfants à s’inscrire dans aucune démarche pour prendre l'initiative et forger leurs propres personnalité .
Hayed i wawal, maytrid awal, fegh awal, ur tar kjimen yizan imi iqqen, et tant d’autrs adages qu’on ne cesse de répéter. ..Etc.
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